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Salvatore ADAMO
Album Studio
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Zanzibar »
*©
"Tonight Music"
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Zanzibar
Salvatore Adamo
Quelque part dans la ville
Il y a un endroit
Qui ressemble à une île
Où la nuit fait sa loi
On y traîne son spleen
A l’envers des décors
Dans la folie divine
Des chants de Maldoror
C’est là que je pose ma croix
Et le noir que je broie
Accoudé au comptoir
Du Bar le Zanzibar
Et comme un escargot
Mon passé sur le dos
Je largue les amarres
Je pars… pour Zanzibar
Je pars pour Zanzibar
Je pars pour Zanzibar
On s’retrouve entre amis
Entre paumés d’la vie
Complicité d’un soir
Chacun trouve son miroir
Au bar le Zanzibar
Entre l’ombre et la proie
Les chasseurs restent cois
Chacun attend que Godot
Lui ramène le gros lot
Zanzibar, Zanzibar
J’sais même pas où ça s’trouve moi Zanzibar
Au fond j’m’en fous comme du tiers et du quart
Au bar le Zanzibar
Y a quelques cendrillons
Qui recousent leurs haillons
Qui attendent leur carrosse
Loin d’leurs cauchemars de gosses
Des Artistes de toute sorte
Le regard sur la porte
Qui attendent le talent
Ou l’improbable agent
Des peintres à court d’idées
Qui ont tout inventé
Des leaders sans la lutte
Des ténors sans le contre-ut
Des Rimbaud sans Verlaine
Des Stone sans leur Charden
Et des metteurs en scène
Qui refont la bête humaine
Au bar le Zanzibar
Des nobles encanaillés
Qui redorent leur pedigree
Et des rois sans couronne
Qui veulent fausser la donne
Au bar le Zanzibar
Des loosers magnifiques
Qui régalent toute la clique
Des Crésus en goguette
Qui pleurent pour une soubrette
Zanzibar, Zanzibar
J’sais même pas où ça s’trouve moi Zanzibar
Au fond j’m’en fous comme du tiers et du quart
Au bar le Zanzibar
Des menteurs résignés
Retrouvent leur vérité
Des magiciens ringards
S’perdent dans leurs foulards
On traîne sa solitude
Comme un chien fatigué
Et quand elle se dénude
On lui file un coup de pied
Y a même des musiciens
Qui viennent mine de rien
Jouer des airs fantasques
Qui font tomber les masques
Jusqu’au bout du voyage
Ils bercent les naufrages
Il n’est jamais trop tard
Au bar le Zanzibar
Zanzibar, Zanzibar
J’sais même pas où ça s’trouve moi Zanzibar
Au fond j’m’en fous comme du tiers et du quart
Mais noir pour noir
C’est plus facile de l’être à Zanzibar
Au bar le Zanzibar
Au bar le Zanzibar
Au bar le Zanzibar
Au bar le Zanzibar
Au bar le Zanzibar.
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2 |
Eve De Mon Reve
Salvatore Adamo
Eve de mon rêve
Réveille-toi, le jour se lève
Fuis dans ton domaine
Là où les dieux t’ont faite reine
Mes amis ne font que rire
Dire que tu n’es qu’un délire
Que tu n’existes pas
Mais s’ils te voyaient si belle
Ils t’arracheraient les ailes
Les hommes sont comme çà
Eve de mon âme
Mon tendre aveu, ma douce flamme
Fuis dans tes nuages
Ne te laisse pas mettre en cage
J’ai peur quand je t’imagine
Figée dans un magazine
Offerte à tous les yeux
Mais captive ô ma sirène
Même en or, ce sont des chaînes
Est-ce là ce que tu veux ?
Eve, mon rêve
Dis-le de toi à moi
Quand la nuit s’achève
Te souviens-tu de moi ?
Eve ma prière
Exaucée de jolie manière
Eve ma folie
Mon obsession, ma litanie
J’aime ton paradis étrange
Où les démons et les anges
Se tiennent par la main
Dans un jeu perdu d’avance
Où on pleure , on rit on danse
Jusqu’au petit matin
Eve, de mon rêve
Dis-le de toi à moi
Quand la nuit s’achève
Te souviens-tu de moi ?
Eve de mon rêve
Réveille-toi, le jour se lève.
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3 |
J'Te Lache Plus
even in: es.
Salvatore Adamo
J’te tiens, j’te tiens, j’te lâche plus
J’t’enferme dans mon cœur
Et tu n’en sortiras plus
Jusqu’à ma dernière heure
T’as connu des voyous
Des filous, des grigous
Que des squatters de cœur
Qui ont tout saccagé
Tes rêves et tes idées
Des salauds, des menteurs
Mais tu ne m’as pas connu
Non, tu n’m’as pas connu
Moi j’t’aurais pas déçue
J’te tiens, j’te tiens, j’te lâche plus
Toi j’t’ai trop attendue
J’te tiens, j’te mets le grappin d’sus
Au moins te v’là prévenue
Et ceux qui t’ont laissée partir
N’auront qu’à se mordre les doigts
Moi je saurai te retenir
Tu n’pourras plus te passer d’moi
J’te tiens, j’te tiens j’te lâche plus
Toi j’t’ai trop attendue…
J’ai connu des nanas, des ladies, des divas
Des mamans, des p’tites sœurs
Femmes dans tous leurs états, leurs combats, leurs émois
Leurs secrets, leurs humeurs
Mais je n’t’ai pas connue
Non, je n’t’ai pas connue
Assez de temps perdu
J’te tiens, j’te tiens, j’te lâche plus
J’t’enferme dans mon cœur
Et tu n’en sortiras plus
Jusqu’à ma dernière heure
J’te tiens, j’te tiens, j’te lâche plus
Toi j’t’ai trop attendue
J’te tiens, j’te mets le grappin d’sus
Au moins te v’là prévenue
J’te tiens, j’te tiens, j’te lâche plus
J’t’enferme dans mon cœur.
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4 |
20 Ans
Salvatore Adamo
Vingt ans
J’m’en suis promis des choses quand j’avais vingt ans
Fort de mes rêves que je portais triomphant
Dans leur lumière, tout était diamant
Vingt ans
Y a pas d’épines aux roses quand on a vingt ans
On frime ,on prend la pose, on est comme un paon,
Qui fait la roue, fier et insolent
La vie et moi
C’était fou, c’était grand
J’avais la foi
La chance du débutant
Vingt ans, vingt ans
On ne sait pas grand chose, mais on ose
Puisqu’on a vingt ans
On n’garde rien pour après , puisqu’on est
Les maîtres du temps.
Vingt ans
Et la première blessure, le premier tourment
Quand l’amour se parjure implacablement
Et vous laisse l’âme à feu et à sang
Vingt ans
On a vite oublié puisqu’on a vingt ans
Et on va voir ailleurs, on aime à tous vents
Rien ne peut détruire un cœur de vingt ans
Et j’avais tant de ciel en moi
Que je me sentais à l’étroit
Le monde n’attendait que moi
Moi, moi, et mes vingt ans…
Et mes vingt ans…
Et mes vingt ans…
Vingt ans, je n’ai pas pu les retenir mes vingt ans
Ils ne sont plus que sable mes vingt diamants
Mais j’ai beau me dire…que j’ai fait mon temps
Souvent, souvent je les retrouve d’un coup de printemps
Dans les yeux d’une louve qui m’aime tendrement
Et je m’accroche encore …aux ailes du vent.
C’est vrai je les retrouve d’un coup de printemps
Dans les yeux d’une louve qui m’aime tendrement
Mes vingt ans
Et je m’accroche encore aux ailes du vent
La vie et moi c’est toujours fou, c’est toujours grand
Comme à vingt ans.
Vingt ans.
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5 |
Tant D'Amour Qui Se Perd
Salvatore Adamo
Duo with: Maurane
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Au bout de nos doigts
Et tant de cœurs solitaires
Qui s’désespèrent
Qui n’y croient pas
Tant d’amour qui nous dépasse
Tellement il remplit l’espace
De nos p’tites vies
Tant d’amour qui nous fait peur
Comme les épines sur les fleurs
On s’en méfie
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Il nous attend
Il est là dans sa lumière
Mais il se perd
Il est grand temps
Et derrière nos solitudes
On se cache et on élude
Les émotions
Qui font que le cœur s’emballe
Oui mais si jamais ça cale ?
Désillusion
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Au bout de nos doigts
Toi qui es là devant moi
Oui toi qui rêves et qui ne me voit pas
Je ne suis rien
Mais je sais bien
Sur quelle planète tu t’envoles
Les yeux fermés chaque fois tu en as ras le bol
Tends moi la main
Je t’y rejoins
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Au bout de nos doigts
Et tant de cœurs solitaires
Qui s’désespèrent
Qui n’y croient pas
Dois-je croire à tes serments ?
Est-ce qu’on va s’aimer vraiment ?
Et à quel prix ?
On en lit dans le journal
Des histoires qui finissent mal
Oh non merci !
Il y tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Il nous attend
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Personne ne l’voit
Ou alors comme un enfer
Comme un bras de fer
Comme une croix
Une coquille de noix sur la mer
On trouve sa terre
Ou on s’y noie
Mais sans amour on se perd
Dans un désert
De désarroi
Il y a tant d’amour qui se perd
Il est dans l’air
Au bout de nos doigts
Et tant de cœurs solitaires
Qui s’désespèrent
Qui n’y croient pas
Il y a tant d’amour qui se perd.
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6 |
Mon Voisin Sur La Lune
Salvatore Adamo
Je me souviens de toi
Et plutôt deux fois qu’une
Tu étais autrefois
Mon voisin sur la lune
Tu ne me remets pas
Je vois qu’je t’importune
Tu étais bien, crois-moi
Mon voisin sur la lune
T’es tellement élégant
Dans ton beau costume
Et tellement différent
Des rêveurs que nous fûmes
Du temps où cheveux longs
Nous voulions changer d’air
Du temps où nous avions
Tout un monde à refaire
Mon voisin sur la lune
Est revenu sur terre
Pour gagner de la thune
Et pour faire des affaires
Il a vendu la lune
Et son père et sa mère
Mon voisin sur la lune
A vraiment su y faire
Tu crachais sur l’argent
Et l’usine de ton père
La vie apparemment
T’a fait faire marche arrière
Tu jurais à tous vents
De faire le tour de la terre
Et de défier l’océan
En marin solitaire
Funambule, cœur vaillant
Allumé, visionnaire
Défenseur des perdants
Et révolutionnaire
Alors t’en as eu marre
De lutter pour des prunes
De casser sans espoir
Des cailloux sur la lune
Je me souviens de toi
T’avais jamais une thune
Tu étais autrefois
Mon voisin sur la lune
Te voilà président
Tu es dans la finance
T’es pressé, on t’attend
J’te r’tiens pas, et bonne chance !
J’avais tant d’choses à t’dire
Mais ton temps c’est d’l’argent
Et à part des souv’nirs
J’ai rien d’intéressant
Mais p’t’être bien qu’un d’ces jours
J’t’écrirai un p’tit mot
Le temps qu’j’emprunte la plume
De notre ami Pierrot.
Mon voisin sur la lune
Est revenu sur terre
Pour gagner de la thune
Et pour faire des affaires
Il a vendu la lune
Et son père et sa mère
Mon voisin sur la lune
A vraiment su y faire
Il a vendu la lune
Et son père et sa mère
Mon voisin sur la lune
A vraiment su y faire.
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7 |
Et Le Temps S'Arretait
Salvatore Adamo
Tu sautais page en page
Dans le livre de ma vie
Un peu bohème, un peu sauvage
Tu allais, tu venais ravie.
Tu me quittais sans ambages
Pour revenir encore plus jolie
Tu soufflais quelques nuages
Et tu m’offrais une embellie
Et le temps s’arrêtait
Lorsque tu te posais chez moi chez moi
Le temps lui s’arrêtait, oui mais toi tu passais
Pourquoi pourquoi ?
Tu n’passais jamais qu’ en coup de vent,
Mais tu me laissais pourtant
De quoi t’aimer de quoi rêver …
jusqu’à la prochaine fois…
Chez moi gardais ta malle
Pleine de chiffons, de falbalas
Oui mais moi je vivais que dalle
Tant qu’tu n’étais pas dans mes bras
Je suivais sur cartes postales
Les paradis où tu dansais
Et quand parfois ça tournait mal
Tu pleurais, je te consolais
Mais quel supplice de Tantale
Mon amour pour ton amitié
Un jour j’ai déposé ta malle
Chez le chiffonnier du quartier.
Car j’avais le cœur tout cabossé…
Et le temps s’arrêtait
Lorsque tu te posais chez moi chez moi…
Le temps lui s’arrêtait, oui mais toi tu passais
Pourquoi pourquoi...?
Tu n’passais jamais qu’ en coup de vent,
Mais tu me laissais pourtant
De quoi rêve de quoi t’aimerr …
jusqu’à la prochaine fois…
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8 |
Ô Monde
!
Salvatore Adamo
Assis au bord du temps
A la lisière du monde
J’regarde passer les gens
Qui défilent à la ronde
J’regarde passer la vie
J’ai l’humeur vagabonde
Et je pleure, et je ris
De seconde en seconde
Et là, bien loin de moi
C’est fou ce que je vois
D’abord j’vios tout c’qu’on sait depuis des millénaires
On chante dans les palais on pleure dans les chaumières
Dans les palais on mange du caviar à la louche
Dans les chaumières on en a juste l’eau à la bouche
J’vois des escrocs qu’on accueille partout comme des stars
Et des pauvres gars en taule pour un loyer en retard
Tout au fond d’une impasse un junke agonise
Son dealer, lui, s’prélasse en gondole à Venise
Ö monde, monde, ne m’en veux pas
Mais je me sens mieux loin de toi
O monde monde, excuse moi
Mais je ne comprends plus tes lois
Assis au bord du temps
Je regarde le monde
Il est triste ou marrant
De seconde en seconde
Aub out de ma lorgnette
J’en vois d’toutes les couleurs
J’vois des choses un peu bêtes
Et d’autres qui font peur
J’vois des pays où l’homme fait des folies d’son corps
Mais la femme adultère est lapidée à mort
Imaginez qu’chez nous on impose la vertu
Qu’on n’puisse même plus rire de nos histoires de cocus
Je me vois sous la pluie abandonné trempé
Courant vers un taxi qui me file sous le nez
Non seulement ma belle m’avait posé un lapin
Mais je la vois passer dans la Roll’s d’un rupin
Ô monde,monde, ne m’en veux pas
Mais je me sens mieux loin de toi
Ô monde monde, excuse moi
Mais je ne comprends plus tes lois
Assis au bord du temps
Je me tiens loin du monde
Et pourtant je l’entends
La violence qui gronde
J’vois des malins qui s’battent à la sortie des stades
Et des p’tites vieilles qu’on agresse pendant leur promenade
J’vois une épouse qui comme chaque soir se prend un pain
Son mari s’est saoulé, il n’a pas truové d’turbin
Je vois des nations qui s’tapent dessus depuis toujours
Mais elles n’ont pas d’pétrole, alors tintin les secours !
Je vois des fous qui prient avant de tout faire sauter
Des gosses qui à coups de pierres veulent chasser des blindés
Je vois le général entouré de sa cour
Qui explique au journal sa petite guerre du jour.
Je vois le p’ti soldat dans le froid dans la boue
Qui n’comprend toujours pas où mène ce jeu de fous
Ô monde,monde, ne m’en veux pas
Mais je me sens mieux loin de toi
Ô monde monde, excuse moi
Mais je ne comprends plus tes lois
Ô monde,monde, ne m’en veux pas
Mais je me sens mieux loin de toi
Ô monde monde, excuse moi
Mais je ne comprends plus tes lois.
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9 |
Un Air En Fa Mineur
Salvatore Adamo
(dedicated to his mother: Concetta Girlando)
Un air en Fa mineur
Un air venu d’ailleurs
Un chant de paradis
Du temps des jours bénis
Un air en Fa mineur
L’écho d’anciens bonheurs
Une voix qui fait du bien
L’enfant qui se souvient
Dormi bambino mio
E tornerà papà
Dormi tesoro mio
Egli ti porterà
Tutte le belle cose
Che tu potrai sognar
E anche delle rose
Per me se Dio vorrà
Un air en Fa mineur
Un air tout en douceur
Qui vous emporte au loin
Dans un rêve câlin
Un air en Fa mineur
Qui caresse mon cœur
Ma mère qui me sourit
L’enfant s’endort ravi.
Dormi bambino mio
E tornerà papà
Dormi tesoro mio
Egli ti porterà
Tutte le belle cose
Che tu potrai sognar
E anche delle rose
Per me se Dio vorrà
Per me se Dio vorrà.
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10 |
Douceur
Salvatore Adamo
A t’regarder là dans mes bras
J’me sens si bien qu’j’me dis tout bas
D’où me vient tant de chance tout à coup ?
J’peux même pas dire que j’te cherchais
J’savais même pas qu’tu existais
J’ai rien fait pour arriver jusqu’à nous
Mais nos regards se sont croisés
Et l’un dans l’autre on s’est trouvés
Comme des paroles qui attendaient leur musique
On va s’graver sur parchemin
Pour assurer nos lendemains
Des mots d’amour et des formules magiques
Viens ma douceur,
Prends ta place dans mon cœur,
Et commençons notre histoire
Prends tout mon temps
Mais m’rends-moi mes viengt ans
J’te promets, j’ferai tout pour y croire
On s’trouv’ra un coin quelque part
Où on pourra s’poser peinard
Faire connaissance et tout recommencer
A Paris ou à Zanzibar
On f’ra tout dans les règles de l’art
C’est une chance à n’pas laisser passer
Viens prends ta place dans ma vie
Même si tout n’y est pas joli
Y a encore un peu d’soleil par ci par là
Tu peux tout laver à grandes eaux
Redécorer de bas en haut
Tu pourras même jeter c’qui n’te plaît pas
Viens ma douceur,
Prends ta place dans mon cœur,
Et commençons notre histoire
Prends tout mon temps
Mais m’rends-moi mes vingt ans
J’te promets, j’ferai tout pour y croire
Viens ma douceur,
Prends ta place dans mon cœur,
Et commençons notre histoire
Prends tout mon temps
Mais m’rends-moi mes vingt ans
J’te promets, j’ferai tout pour y croire.
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11 |
Ne T'En Va Pas
Salvatore Adamo
Ne t’en va pas
Ce n’est qu’un nuage
Entre toi et moi
C’est pas la première fois
Ne t’en va pas
Laisse passer l’orage
C’est vrai le ciel est bleu
Mais au fond de tes yeux
Dans des éclairs de feu
Ma vie vole en éclats
Ne t’en va pas
Ignore moi si tu veux
Rends-moi fou malheureux
Mais reste avec moi
Ne t’en va pas
Tue-moi à petit feu
Je mourrai amoureux
Ce sera toujours mieux
Que de vivre sans toi
Ne t’en va pas
Ce serait dommage
J’suis pas celui qu’tu crois
Y a pas qu’du mal en moi
Me jette pas comme ça
J’peux encore te servir
J’f’rai l’clown pour te faire rire
J’déroulerai sans rien dire
Des tapis sous tes pas
Moi qui t’ai fait souffrir
Qui mérite le pire
Je suis prêt à subir
Ta loi
Ne t’en va pas
Je serai ton miroir
J’te dirai tous les soirs
Que tu es la plus belle pour moi
Ne t’en va pas
Et qui sait un matin
Un mot, un geste, un rien
Te touchera enfin
Tu me tendras la main
Ne t’en va pas
Et qui sait un matin
Un mot, un geste, un rien
Te touchera enfin
Tu me tendras la main
Ne t’en va pas
Ce n’est qu’un nuage
Entre toi et moi
Ne t’en va pas
Ce n’est qu’un nuage
Entre toi et moi.
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12 |
Le Mari Modèle
Salvatore Adamo
Quand elle a sonné à ma porte
Pour vendre ses bijoux à deux sous
J’lui dis « Ma femme n’est pas là
Excusez-moi, mais vos bijoux j’m’en fous »
Et j’ai bien refermé ma porte
J’suis retourné à mon fourneau
Retrouver mon gigot d’agneau
Qui rissolait, à point juste ce qu’il faut.
J’suis ce qu’on appelle
Le mari modèle
J’entends du bruit à ma fenêtre
Oh la la la la ! Qui est-ce encore ?
Je la vois , mais cette fois
Elle veut m’fourguer une gourmette plaquée or !
J’lui dis « Mamzelle j’suis en vacances
J’aim’rais bien qu’on me fiche la paix »
Et pour qu’elle comprenne bien
Sans regrets, j’lui claque les volets au nez
Oh yeah !
J’suis ce qu’on appelle
Le mari modèle
Vade retro
Go go,go,go !
Vade retro
Go go,go,go !
J’finis l’gigot, j’choisis l’programme
Je m’installe devant la télé
Je crois rêver car la bonne femme
Commence à m’parler par la cheminée
Oh non !
Bien sûr j’ai dû sortir l’échelle
Fallait bien qu’elle descende du toit
Elle me tombe dans les bras
Mais halte-là ! Baby on m’la fait pas
J’suis ce qu’on appelle
Le mari modèle.
Vade retro
Go go,go,go !
Vade retro
Go go,go,go !
Enfin j’suis monté dans ma chambre
Pour un repos bien mérité
J’suis à peine dans mon plumard
Qu’elle sort du placard
Pour me border .
Alors si vous voyez ma femme
Dites-lui qu’elle se fait des idées
Qu’y avait pas de quoi faire un drame
Pour un ch’veu noir trouvé sur l’oreiller
J’suis ce qu’on appelle
Le mari modèle.
Vade retro
Go go,go,go !
Vade retro
Go go,go,go !
Vade retro
Go go,go,go !
Go go,go,go !
Go go,go,go !
Vade retro.
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13 |
Toi Et Moi,
Jour après jour
Salvatore Adamo
Duo with: Marie-Laure
Berault
Toi et moi, jour après jour
Une valse qui n’en finit pas
Folle ou tendre tour à tour
Elle a fait mille détours
Sans désunir nos pas
Toi et moi, jour après jour
Et la valse vole par delà
Les embûches du parcours
Quand la vie nous joue ses tours
Elle fait la la la la
Oui toi et moi, ballottés,
Emportés par le flot
Nous tenant par la main
Courbant cent fois le dos
Et malgré tout
Fiers de notre duo
Toi et moi, jour après jour
Et l’amour,l’amour, l’amour…
Et on a beau dire, on a beau faire
On n’pèse pas lourd sur cette terre
Grains de poussière que nous sommes
Sur les lunettes des astronomes
Mais deux par deux on est si grands
Qu’on peut bâtir des cathédrales
Et chaque amour est une étoile
Qu’on allume au firmament
Et qui défie le temps
Toi et moi, jour après jour
Dans la ronde des autres amours
Qui se font et se défont
Qui se noient sous les questions
Quand le rêve tourne court
Toi et moi, jour après jour
Une valse qui passait par là
Une rengaine à deux sous
Qui s’est accrochée à nous
Comme un cœur qui bat
On s’est heurtés,
Déchirés, lacérés
Aux récifs sans pitié
De nos malentendus
On s’est relevés
Pour s’aimer encore plus
Toi et moi, jour après jour
Et l’amour, l’amour, l’amour
Oui toi et moi, à quoi ça tient
A une valse, à trois fois rien
Un bal perdu, j’passais par là
Et un, deux, trois
Te voiladans mes bras
Toi et moi, jour après jour
Une valse qui n’en finit pas
Folle ou tendre tour à tour
Elle a fait mille détours
Sans désunir nos pas
Toi et moi, jour après jour
Une valse qui n’en finit pas
la la la la la
Toi et moi, jour après jour
la la la la la.
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14 |
Mon Douloureux Orient
Salvatore Adamo
Mon Orient déchiré
Mon douloureux Orient
Ton beau ciel étoilé
A viré rouge sang
Mon Orient tourmenté
Mon souvenir brûlant
Hier je t'ai chanté
Je te pleure à présent
Car j'étais près de toi
L'autre jour à Jénine
Quand tu criais "pourquoi ?"
Devant tes maisons en ruine
Et mon coeur a saigné
Un soir à Tel-Aviv
Quand ta jeunesse a dansé
Jusqu'à ce que mort s'en suive
Mon Orient déchiré
Mon douloureux Orient
Je ne sais plus que dire
Je n'y comprends plus rien
As-tu vécu le pire
Ou n'est-il que pour demain ?
Est-il fou d'espérer
Voir un jour sur ta terre
Fils d'Allah et Yahvé
Vivre en paix, si ce n'est en frères
Et quitter la vieille histoire
La maudite spirale
Se vider la mémoire
Des rancoeurs ancestrales
Et briser ce sortilège
Qui te vole tes enfants
Cet effroyable piège
Oeil pour oeil, dent pour dent
Mon Orient déchiré
Mon douloureux Orient
Mon Orient terrifié
Malheureux Proche-Orient
Dans ta beauté blessée
Tu veux défier le temps
Et je te vois meurtri
Mon pathétique Orient
J'entends toujours ton cri
Je vois ta main qui se tend
Mais je ne peux pas grand chose
Mon impossible Orient
Juste plaider la cause
Une prière en passant
Pour que les grands du monde
Se penchent enfin sur tes plaies
La blessure est profonde
Et plus vive que jamais
Il faudra bien pourtant
Qu'il y ait un premier pas
Le début d'un instant
Où la haine s'oubliera
Deux enfants, qui enfin
Ignorant les frontières
Effacent, main dans la main,
Toutes les années d'enfer
Mon Orient déchiré
Mon douloureux Orient
Mon Orient déchiré
Mon douloureux Orient
Mon douloureux Orient.
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*
Salvatore ADAMO
Album Studio:
Zanzibar -
Polydor/Universal - France Edition - 10/2003
Lyric & Music: Salvatore Adamo - Copyright "Tonight Music"
(Lyrics. Testi. Paroles. Songtext. Letras - for personal use only)
WebSite:
ADAMO in Italiano by Davide Costa © 1999-2022
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