|
|
|
Salvatore
ADAMO
Album Studio
«
La
Grande Roue »
* ©
"Tonight
Music"
|
|
|
|
1 |
La Grande Roue
Salvatore Adamo
Et si comme l'écrit Bernard Werber
Nous étions aussi des hamsters
Que des démiurges et des titans
Observeraient à chaque instant
Dans une immense cage en verre
aussi vaste que l'univers
Où chacun pourrait à sa guise
Faire toutes ses guerres et autres bêtises
Et on fait tourner la grande roue
Qui va du ciel à la gadoue
Et même si on n'sait pas pourquoi
On tourne, on tourne car c'est la loi
On nous a donné une terre
Et des forêts et des rivières
Et on a trouvé deux par deux
Tout c'qu'il fallait pour être heureux
Et on a construit des barrières
Pour protéger notre chaunière
Et pour chasser les importuns
Qui voulaient faire bonheur commun
Et si comme l'écrit Bernard Werber
Nous étions aussi des hamsters
Que des démiurges et des titans
Observeraient à chaque instant
On nous a donné des jouets
Qui f'saient du bruit qui explosaient
Ah! On s'est bien fendu la poire
C'est en s'marrant qu'on fait l'histoire
On a fait sauter des buildings
Et toute la terre était un ring
Ou tous les coups étaient permis
Pour écraser les insoumis
Qui en avaient marre des bobos
Du mal aux dents, du mal au dos
A force de tourner la grande roue
Qui va du ciel à la gadoue
Et maintenant j'm’adresse à vous
Vous les géants, les manitous
Qu'allez vous encore nous servir
Pour nous dresser, nous asservir?
Qui veut sa maison sur la lune?
Qui veut y aller y faire fortune?
Courez-y tant qu'ya pas la foule
Avant que vous n'perdiez la boule
A force de tourner la grande roue
Qui va du ciel à la gadoue
A force de tourner la grande roue
Qui va du ciel à la gadoue
Et si comme l'écrit Bernard Werber
Nous étions aussi des hamsters.
|
|
2 |
Tous Mes Ages
Salvatore Adamo
J'ai gardé tous mes âges en moi
Enroulés comme des fils de soie
Un arc en ciel à mon poignet
Chaque couleur a son secret
D'île au trésor ou de regrets
Et chacun dit: «ne m'oublie pas»
Je suis l'enfant aux cheveux blancs
Et le vieillard qui vient de naître
L'un a compris
Mais l'autre rêve encore
Ils se partagent à chaque instant
L'histoire de l'homme que je veux être
Et quand l'un rit
L'autre maudit le sort
J'ai dix ans, j'ai vingt ans,
j'ai dix vies, j'ai cent ans
Un avenir brillant
Un passé phosphorescent
J'ai dix ans ... l'océan
j'ai des millions d'étoiles
Je suis môme, je suis grand
Je change à chaque escale
J'ai gardé tous mes âges en moi
Je suis encore l'adolescent
Qui ne sait pas quel chemin prendre
La nuit j'ai peur, la nuit j'ai froid
Je questionne encore mes parents
Expliquez-moi, je veux comprendre
Je veux attendre, même en vain
Les derniers espoirs qui s'enlisent
Partir au clair de leurs promesses
Et encore flâner en chemin
Je veux encore faire des bêtises
Perdre mon temps, quelle richesse!
J'ai dix ans, j'ai vingt ans,
j'ai dix vies, j'ai cent ans
Un avenir brillant
Un passé phosphorescent
J'ai dix ans ... l'océan
j'ai des millions d'étoiles
Je suis môme, je suis grand
Je change à chaque escale
J'ai dix ans, j'ai vingt ans,
j'ai dix vies, j'ai cent ans
J'ai dix ans ... l'océan
j'ai des millions d'étoiles.
|
|
3 |
Cher Amour
(dedicated
to
Bernard Giraudeau)
Salvatore Adamo
A l'ombre de l'amandier
Sur la colline en fleurs
Où ciel et terre se touchent
Nous irons seuls regarder
S'allumer les splendeurs
Du soleil qui se couche
Nous verrons dans le lointain
Serpenter les chemins
De nos jeunes errances
Vers la croisée des destins
Où tes pas trouvent les miens
C'était mon jour de chance
Comme si la vie défilait à l'envers
Depuis ces jours où la mémoire se perd
Ô cher amour
Sache-le bien
Je n'ai plus de doutes
Ô cher amour
C'est ton sourire
Qui éclaire ma route
Un parfum nous ensorcèle
Et nous brouille la raison
C'est l'heure la plus belle
Où nos pensées s’entremêlent
De rêve et d'abandon
Au son du violoncelle
La ville s'allume à son tour
Et la brune du soir
A des reflets lavande
Elle adoucit ses contours
Et dessine un espoir
Pour les mains qui se tendent
Ce fut vraiment un tendre rendez-vous
Il est grand temps de rentrer chez nous
Peut-être entre chien et loup
En marchant croiserons-nous
Surgissant de l'absence
Le souvenir un peu flou
D'amis qui étaient un peu nous
Perdus dans leur silence
Ô cher amour
Sache-le bien
Je n'ai plus de doutes
Ô cher amour
C'est ton sourire
Qui éclaire ma route
Ô cher amour
Sache-le bien
Je n'ai plus de doutes.
|
|
4 |
La Fete
Salvatore Adamo
Allez viens c'est jour de fête
Célébrons n'importe quoi
Tout ce qui nous passe par la tête
Et puis tiens, pourquoi pas toi et moi
Allez viens on fait la fête
A la chance d'être tous les deux
Et à cet amour qui s'entête
A vouloir peindre le ciel en bleu
Même quand il pleut
Tiens donc il pleut
Comme ce jour là
Souviens-toi
La rue coulait
Sous nos pas
Et tu marchais
Droit vers moi
Non nous n'étions pas à Brest
Et tu ne t'appelles pas Barbara
J'ai osé poser ma veste
Sur tes jolies épaules et ta robe lilas
Et sur les pavés mouillés
Tu riais aux éclats t'accrochant à mon bras
J'ai proposé un café
Tu m'as dit "on se quitte là"
"je ne vous connais pas"
Allez viens on fait la fête
A ce coup de cœur du hasard
Qui a voulu payer sa dette
Il nous devait ce verre au même bar
Et te voilà
J'y croyais pas
Emmène-moi
Je suis resté sans voix
Fêtons quelques souvenirs
Notre premier baiser
Après des jours, des mois
D'innocence et de soupirs
Et toi qui oses me dire
Qu'as-tu pensé de moi?
Et puis célébrons la vie
Ses moments merveilleux
Qui entrouvrent le ciel
Ces éclats de paradis
Qui font que dans tes yeux
Je retrouve mon soleil
Et si on fêtait la terre
Qui tourne comme elle peut
En ces temps de folies
Tiens célébrons ce mystère
Cet instant fabuleux
Qui voit fleurir la vie
Fêtons l'enfant qui s'en vient
Qui aura les yeux clairs
De grand-mère qui s'en va
Fêtons tes rêves et les miens
Qui me donnent la lumière
Et qui guident nos pas
Tiens fêtons ce musicien
Qui fait tourner la rue
D'un air d'accordéon
Fêtons tous ces petits riens
Toutes ces joies retenues
Dont on fait les chansons
Allez viens c'est jour de fête
Au calendrier rien de marrant
Mais plutôt que la sainte discrète
Qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam
Fêtons la vie
Et vive nous deux
hum, hum, hum!
|
|
5 |
Je Vous Parle d'Un Ami
(dedicated
to
"Fredo")
Salvatore Adamo
Je vous parle d'un ami
Un miroir presque un frère
Un voyou repenti
Pourrait même faire l'affaire
Je vous parle d'un ami
Un copain de galère
Un vieil ours attendri
Au regard de mon père
Je vous parle d'un ami
qui comprenne mes silences
Qui lise entre les lignes ce qui ne se dit pas
Un adulte embourbé dans son adolescence
Qui devant son malheur puisse rire aux éclats
Mais qui sache pleurer pour les yeux d'une
femme
Pour son regard planté à jamais dans son cœur
Et qui saura se taire
pour écouter tes p'tits drames
Et t'aider à voler au-delà de tes peurs
Je vous parle d'un ami
Raconteur d'aventures
Dont on revient toujours plus crédule qu'avant
Je vous parle d'un ami
Vent debout fière allure
Qui se perdra en mer
Mais qui part en chantant
Je vous parle d'un ami
Vous savez … un ami
Je vous parle d'un ami pour un lâcher
d'émotions
Et de tendresses enfouies au fond de nos colères
Et d'envie de folies, de traverser la terre
Pour aller retrouver les gosses que nous étions
Je vous parle d'un ami pour jouer les rockers
Avec des gestes larges comme des moulins à vents
Pour empoigner la vie comme une stratocaster
En stridences écorchées,
vibrato caressant
Un poète, un rêveur, un fou une gueule noire
Qui a cherché son or en creusant des galeries
Un clown, un pas sérieux, un bon larron en foire
Je vous parle d'un ami qui aura tout compris
Je vous parle d'un ami pas forcément fidèle
Qui saura me quitter quand je l'aurai déçu
Un rebelle endurci que l'on prend pour modèle
Qui me rira au nez pour mes idées reçues
Je vous parle d'un ami pourquoi pas mon
contraire
Qui me mettra le nez juste sur mon gâchis
De coup d'gueule en coups d'cœur
et coups de pieds au derrière
Je vous parle d'un ami qui rend belle la vie
Je vous parle d'un ami
Vous savez … un ami.
|
|
6 |
L'Homme Triste
Salvatore Adamo
Il en a vu de drôles de choses
Vécu des vies pas toujours roses
C’est un ancien idéaliste
L’homme triste
Malgré tout il respire encore
Il croit en de nouvelles aurores
D’amour aux pinceaux des artistes
L’homme triste
Il danse
Seul devant la mer
Il sait que le bonheur existe
Dans ses rêves d’hier
Il danse et il espère
L’homme triste
Il a arpenté des étoiles
Bâti châteaux et cathédrales
Il a tendu la main le cœur
Marché avec d’autres rêveurs
Traversé tant de paysages
En comptant les morts au passage
Ombres projetées du malheur
Il a partagé la douleur
De ceux qui n’ont pas eu la chance
De naître au bord des opulences
Il a pleuré, il a chanté
Il leur a parlé du bonheur
Là-bas dans un lointain ailleurs
Ils ont rêvé,
C’est un parfait illusionniste
L’homme triste
Il en a fait des rêves fous
Entre nulle part et Tombouctou
Il s’est rendu à l’évidence
Le monde n’est qu’indifférence
Personne au fond ne l’écoutait
Et tous ses ponts qui s’écroulaient
D’un grand rire il a éclaté
Je crois bien qu’il s’est envolé
L’homme triste
Il danse
Seul devant la mer
Il sait que le bonheur existe
Dans ses rêves d’hier
Il danse et il espère
L’homme triste.
|
|
7 |
Des Belles
Personnes
Salvatore Adamo
Tiens le facteur qui sonne
Les nouvelles sont-elles bonnes
Un p’tit café, un p’tit verre
Et v’là déjà sa casquette à l’envers
Fernand qui téléphone
En passant par Boston
Pour le 22 à Asnières
C’est vrai qu’ le progrès faut s’y faire ?
Les écoliers ânonnent
Quelques poèmes choisis
L’instituteur sermonne
Un cancre encore endormi
Qui rêve à la p’tite Julie
Des belles personnes
Des belles personnes
Mais la machine machine
Broie les gens et les lamine
Fais gaffe à la machine
Des belles personnes
Des belles personnes
Les robots sont dans l’usine
Et v’là l’travail qui s’débine
Welcome to the machine
V’là l’Angélus qui sonne
Et l’bedeau qui bedonne
La rue d’Église bouchonne
Et Monsieur l’agent qui sanctionne
V’là ma voisine polissonne
Qui se pomponne et chantonne
Et les amants s’abandonnent
En gestes dont rêvent les nonnes
Les Tati qui tatonnent
Les Duraton qui en font des tonnes
Les Lamoureux et leur bonne
Et l’farceur qui s’bidonne
En taquinant la caissière
Qui additionne de travers
Des belles personnes
Des belles personnes
Mais la machine machine
Broie les gens et les lamine
Fais gaffe à la machine
Des belles personnes
Des belles personnes
Les robots sont dans l’usine
Et v’là l’travail qui s’débine
Welcome to the machine
Des belles personnes
[Chorus] Le paysan qui moissonne
Des belles personne
[Chorus]
Et le bûcheron qui tronçonne
Mais la machine machine
Broie les gens et les lamine
Fais gaffe à la machine
Des belles personnes
[Chorus]
Le tailleur qui façonne
Des belles personnes
[Chorus]
Et le maçon qui maçonne
Les robots sont dans l’usine
Et v’là l’travail qui s’débine
Welcome to the machine
[Chorus]
Le clairon qui claironne
[Chorus]
Mais lui ne manque à personne
Des belles personnes
Des belles personnes
Des belles personnes
Des belles personnes.
|
|
8 |
Ricordi
Salvatore Adamo
Ricordi vicini lontani
Le onde del tempo
Che vanno e tornano
Come profumi nel vento
Ricordi di sabbia, di sale
Di stelle sul mare
Le prime emozioni che fanno
Volare volare
Ricordi di graffi e ferite
Che fanno una vita
Amici, amori perduti
L’assenza infinita
Il babbo, la mamma, parole
Di un dolce passato
Che sospiri ancora da solo
Quando sei nel buio
Fiori di gelsomino e di lillà
Le scalinate azzurre fino al cielo
Fiori d’infanzia della bella età
L’amore è tutto qua dammi la mano
mmm...mmm
Ricordi di folli speranze
Di sogni di luce
Lasciati dietro le mie spalle
Addio diamanti
Nell’eco di musiche e danze
Canti a squarciagola
Mio padre, mia madre
Che ballano, Amapola
Ricordi di baci rubati
Le labbra tremanti
Compagna di scuola
Non ridere, sai che mi...manchi
Fiori di gelsomino e di lillà
Le scalinate azzurre fino al cielo
Fiori d’infanzia della bella età
L’amore è tutto qua dammi la mano
mmm...mmm
Candore di una promessa
Mi fermo a pensare.
|
|
9 |
Ton Infini
Salvatore Adamo
Je cherche l’infini
Tout au fond de tes yeux
La part divine en toi
Des traces d’au-delà
Je cherche l’infini
Ton absolu de femme
L’autre côté de toi
Je veux toucher ton âme
Là où les violons s’envolent
Quand la musique nous vole
Des larmes de bonheur
En un accord mineur
Et que le temps affole
Le cours des heures
Je cherche l’infini
Parfois dans ta présence
Dans un geste attendri
Un regard sans défense
Je cherche l’infini
Quand l’ange de beauté
Qui marche à tes côtés
T’abandonne
Il est là dans tes délires
Tes voyages insensés
Quand le désir te dévergonde
Il est là dans tes soupirs
Ton regard étonné
Quand tu reviens du bout du monde
Je cherche l’infini
Entre le ciel si haut
Et un grain de ta peau
Qui m’enflamme
Je cherche l’infini
A la naissance du monde
Dans les forêts d’étoiles
Où les dieux se répondent
Là où les violons s’envolent
Quand la musique nous vole
Des larmes de bonheur
En un accord mineur
Et que le temps affole
Le cours des heures
Je cherche l’infini
Tout au fond de tes yeux
La part divine en toi
Ton absolu de femme
Je cherche l’infini
Et avant le point du jour
Au fil de notre amour
Je toucherai ton âme.
|
|
10 |
Le souvenir
Du Bonheur
Salvatore Adamo
J’attendrai s’il le faut
Que tu te sois grisée
De mille délices
Et si tu tombais de haut
Après t’être brûlée
À quelque maléfice
Je serai là
Pour poser un baiser
Sur tes cicatrices
J’attendrai s’il le faut
Que tu vives d’autres vies
À ta démesure
Toi qui es comme l’eau
Toi qui es poésie
Et immensité pure
De ciel et de mer
Toi qui poursuis tes rêves
Au vent de l’aventure
C’est le temps qui décrète
Qui reste et qui s’en va
Tu es là dans ma tête
Tu ne me quittes pas
Le souvenir du soleil
Peut encore vous brûler
J’ai le cœur au chaud pareil
Car je t’ai rencontrée
Le souvenir du bonheur
Est encore du bonheur
J’attendrai s’il le faut
De mirage en miroir
Dans l’espace indicible
Au bord de ce chaos
Où la raison s’égare
Là où tout est possible
Mais les certitudes rares
Qu’une vague te ramène
Sur le quai du départ
C’est le temps qui décrète
Qui reste et qui s’en va
Tu es là dans ma tête
Tu ne me quittes pas
Le souvenir du soleil
Peut encore vous brûler
J’ai le cœur au chaud pareil
Car je t’ai rencontrée
Le souvenir du bonheur
Est encore du bonheur
Le souvenir du bonheur
Est encore du bonheur.
|
|
11 |
Alan Et La
Pomme
(dedicated
to
Alan Turing)
Salvatore Adamo
Alan a trempé la pomme
Dans le cyanure
La vie et tout son barnum
Triste aventure
Ne lui a jamais offert que des blessures
Des coups et des crachats à la figure
Alan aimait les hommes
Sous les injures
Malgré tous les sérums
Toutes les censures
Chancelant sous le glaive
Des bien-pensants
Il leur lègue son plus beau rêve d’enfant
I’m going where love is easier
C’est décidé je vais voir ailleurs
Je vous laisse les clés,
Je vous laisse les codes
D’un nouveau monde
D’un nouveau monde
Où vous pourrez toucher les antipodes
A la seconde, à la seconde
I’m going where love is easier
Cliquez ici. Cliquez ici... Vers l’infini
Alan a croqué la pomme
Tout simplement
Debout, sans décorum
Juste en rêvant aux beaux voyages,
Aux fraternels lendemains
Qu’il offre à ses bourreaux,
Ses frères humains
I’m going where love is easier
C’est décidé je vais voir ailleurs
Je suis né un peu tôt
Je n’ai pas eu de chance
Avec ma différence
Je tire ma révérence
I’m going where love is easier
C’est décidé je vais voir ailleurs
Je vous laisse les clés,
Je vous laisse les codes
D’un nouveau monde
D’un nouveau monde
Où vous pourrez voler aux antipodes
A la seconde, à la seconde
I’m going where love is easier
Cliquez ici. Cliquez ici... Vers l’infini.
|
|
12 |
Golden Years
Salvatore Adamo
After all the fears we shared together
When the world went mad
For long dark days
Now we know life can be lead or feather
And blue skies can always turn to grey
After watering down our wine
When some great promises turned to lies
Should we now silently stand in line ?
Do we really feel like being wise ?
When more than ever
We need some fever
To light up our life
To survive
Golden years, golden years... remember
All the magic in a love song
We still fly and we know better
It takes a lifetime to be young
It takes a lifetime to be young
So as long as the wings of desire
Takes us back to dreams lost in the past
As long as we feel that secret fire
We'll do everything to make it last
We first bowed in front of injustice
But then, we raised our first out of rage
To save for our children the air they could miss
Should we hide now to write the last page
When more than ever
We need some fever
To light up our life
To survive
Golden years, golden years... remember
All the magic in a love song
We still fly and we know better
It takes a lifetime to be young
We still fly and we know better
It takes a lifetime to be young
It takes a lifetime to be young
It takes a lifetime to be young.
|
|
*
Salvatore ADAMO
Album Studio:
La
Grande Roue
- Polydor/Universal -
France Edition
-
11/2012
Lyric & Music: Salvatore Adamo - Copyright "Tonight
Music"
(Lyrics. Testi. Paroles. Songtext. Letras - for
personal use only)
WebSite:
ADAMO in Italiano by Davide Costa © 1999-2022
|